Les voyages en mer apportent une expérience de liberté unique procurée par la vue d’une vaste étendue d’eau jusqu’à la ligne d’horizon. Toutefois, personne n’est à l’abri d’une panne de bateau potentiellement dangereuse lors de circonstances spécifiques. Faire le point sur les bons gestes à adopter avant de lever l’ancre est essentiel pour se sortir de situations provoquant facilement la panique.
Connaître les caractéristiques techniques et équipements du bateau
Un problème technique survenant inopinément demande du calme et un parfait contrôle de soi. En effet, certains réflexes doivent être spontanés lorsque le bateau ne se comporte pas normalement. Par exemple, si une odeur ou de la fumée émane du moteur, il est nécessaire de stopper l’embarcation et réaliser les vérifications de base avant d’appeler les secours. La cause de la panne peut simplement provenir d’une hélice coincée et retirer les nœuds formés autour de celle-ci suffit généralement à résoudre l’inconvénient. Il faut souligner que les moteurs de bateau modernes tombent rarement en panne et retiennent un code d’erreur indiqué par le tableau de bord en cas de panne. Consulter le manuel permettra donc d’identifier la cause et la solution éventuelle de la panne.
D’autres problèmes techniques comme une radio VHF ayant une mauvaise réception peuvent également arriver. Dans ce cas, le conducteur devra vérifier l’antenne et le connecteur pour découvrir s’il y a problème de branchement ou un court-circuit.
Savoir alerter les secours
La détresse en mer causée par une panne de bateau requiert également un recueil d’informations afin qu’une assistance adaptée puisse être délivrée. Une description du problème peut directement faciliter l’intervention, surtout pour les problèmes sérieux (incendie, chavirement, échouement, etc.). Cette information doit ensuite être suivie de l’origine du sinistre, la position actuelle du bateau, le nom et le type embarcation en plus du nombre d’individus présents.
Les secours peuvent être alertés en utilisant le canal d’urgence de la radio ou le téléphone portable en fonction du réseau. Par ailleurs, les appels d’urgence via VHF sont détectés par les bateaux naviguant dans les environs et pourront alors intervenir dans un délai réduit.
Limiter l’aggravation de la situation
L’aide n’arrivera pas immédiatement suivant l’appel de détresse et les passagers à bords devront ralentir la progression des effets de la panne de bateau. Ces derniers peuvent empêcher la dérive en immobilisant l’embarcation avec le mouillage ou une ancre flottante. Dégager le pont avant l’arrivée des secours tout en continuant de relayer la position du bateau est aussi indispensable. Enfin, l’abandon du bateau pour le radeau de survie est un dernier recours, mais les naufragés devront toujours se munir d’un moyen de communication et de signalisation (ex: feux de détresse), de l’eau et des habits chauds pour maximiser leur survie.
